Archives mensuelles : mars 2016

D’où vient le « pactole » ?

Vous n’êtes pas sans connaître l’expression « toucher le pactole », espèce de synonyme de « gagner à l’Euromillion » ? Et vous êtes-vous déjà demandé à quoi cela fait référence ? Chez SuperChance100, votre plateforme de jeu en communauté, on a été curieux de le découvrir.

Figurez-vous que dans l’Antiquité grecque, le Pactole était une rivière située en Turquie. Pays que l’on appelait royaume de Lydie à l’époque. Non loin de là se trouvait Phrygie, royaume d’Asie mineure, où régnait Midas. Celui-ci, friand des choses de valeur, comme la plupart des rois, pria le dieu Dionysos de lui accorder un souhait : transformer tout ce qu’il touche en or.

Tas de pièces de monnaie.

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Provoquer des hasards heureux 2/2

Dans notre article précédent, nous abordions l’étude des coïncidences par les scientifiques au XXe siècle. Ces hommes-là se disaient que ça ne pouvait pas n’être que du hasard, dépourvu de sens. C’est certainement une chose que se répètent les gagnants de l’Euro Millions. Que s’ils ont gagné, c’est pour une bonne raison, c’est le destin, les bonnes ondes ou parce qu’ils l’ont mérité à force de persévérance.

En 1920, Carl Gustav Jung les intègre à la psychologie. Ce n’est plus seulement une approche matérielle et physique des coïncidences. Le psychiatre suisse pense qu’en plus de ne pas être pur hasard, ces événements ont un sens pour celui qui les relève. Jung les regroupe alors dans la notion de « synchronicité ». Il encourage ses patients à développer leur intuition mais aussi, à bien cerner leurs besoins.

Une statue dorée représentant la pleine conscience.

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Provoquer des hasards heureux 1/2

En lisant ce titre, vous vous dites peut-être : « encore une superstition… ». Eh bien non, chers joueurs de l’Euro Millions. Ce n’est pas de cela dont la rédaction de SuperChance100 souhaite vous causer aujourd’hui. Nous nous sommes plutôt intéressés aux coïncidences, aux lois des séries. Et figurez-vous que le sujet a passionné un certain nombre de scientifiques et psychologues.

Un homme réfléchit et prend des notes, assis sur une chaise.

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Collections de coïncidences

Le premier personnage connu à s’être penché sur ce qu’on appelle les hasards ou les coïncidences se nomme Camille Flammarion. Au début du XXe siècle, cet astronome français se met à collectionner ses propres expériences, des récits d’amis et des coupures de journaux qui relatent ce genre d’aventures. Malgré son activité professionnelle rationnelle, il se questionne sur le sens de tels événements.

Plus tard, Paul Kammerer se met à faire sensiblement le même travail. Nous sommes en 1900 et ce scientifique autrichien consigne dans des carnets tous les « signes » particuliers qu’il relève autour de lui. Les noms et chiffres identiques qu’il croise au cours d’une journée, les histoires similaires racontées par des personnes diverses…

Première publication

En 1919, Paul Kammerer publie la synthèse de ses observations assortie d’analyses statistiques et d’une tentative de théorie. Selon lui, il y existerait une force dans l’univers – telle que la gravitation – capable de réunir les semblables par affinités.

Albert Einstein aurait d’ailleurs déclaré que cet écrit était « original et nullement absurde ». Voici comment apparaît le principe de « sérialité » (loi des séries). Vous savez, le fameux « jamais deux sans trois ». Soyez rassuré : il n’est pas que le fruit de notre imagination.

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