Taxe sur le gain aux jeux d’argent : la danse espagnole

24/10/2017

Un pas en avant, un pas en arrière, et on recommence. En Espagne, la fiscalité sur le gain aux jeux d’argent a varié ces dernières années. Pour s’y retrouver et mieux comparer le gain à l’EuroMillions en Espagne avec la France, on vous expose comment cela se passe concrètement pour nos voisins outre-Pyrénées.

Drapeau d'Espagne au vent.

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L’impôt sur la fortune, mais pas toujours

Exception franco-suisse (du moins jusqu’à récemment avec son abrogation en France), l’impôt sur la fortune a pointé le bout de son nez en Espagne le temps d’une paire d’années, en 2011 et 2012. Ensuite, dès 2013, le gouvernement espagnol a mis en place une nouvelle façon de prélever une part de la manne que représente le gain aux jeux d’argent. Plus d’ISF donc, mais une taxe pour les gains au-dessus de 2500 euros, de l’ordre de 20% tout de même. Voilà qui rapproche cette fiscalité de la manière portugaise.

Cette modification, accompagnée d’une large libération de licences à des opérateurs de jeux divers (en échange de régularisation de leurs redevances a posteriori, puisque ces organismes procédaient sous le manteau avant cela), a suscité un grand élan vers le jeu en ligne de la part des Espagnols. D’environ 200 000 joueurs, ils sont passés à un million.

Concrètement, les Espagnols qui gagneraient à l’EuroMillions auraient désormais une taxe dès le gain, mais pas sur la fortune occasionnée, ce qui semble une bonne chose pour eux. Il ne faut pas oublier cependant l’impôt de le revenu des placements qu’on effectuerait non plus.

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