D’où vient la légende du fer à cheval ?

09/05/2016

Il fait partie des nombreuses reliques que l’on trouve chez les superstitieux : le fer à cheval, plus ou moins rouillé. Cela s’ajoute à la collection de pattes de lapin, trèfles à quatre feuilles et autres yeux de Sainte-Lucie… Ces croyants-là optimisent leur chance en disposant ces objets çà et là dans leur domicile. Certainement pensent-ils avoir davantage de « veine » au moment de se connecter à SuperChance100 et de jouer à l’Euromillion via la formule Flex.

Le fameux fer à cheval inspire à la fois l’authenticité et le mystère. Qui, un jour, s’est dit qu’en posséder un porterait chance ? La rédaction de votre site de jeu en communauté a trouvé quelques possibles explications.

Un fer à cheval dans la paille.

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Le mythe romain

Celui-ci, c’est notre préféré et certainement l’origine la plus probable de l’existence de cette croyance. Néron, cinquième et dernier régnant de sa dynastie – de 54 à 68 – ressentait le besoin d’étaler sa fortune devant l’ensemble de l’empire. Parmi les dispositions prises, il ordonna à ses forgerons de parer ses chevaux de fers en or. Clinquant ! Toutefois, les techniques de pose n’étaient pas optimales à l’époque. Il n’était donc pas rare que certaines bêtes perdent leurs souliers dorés. La légende raconte que, lorsqu’un paysan en trouvait un, il se voyait couvert d’une chance et d’un bien-être sans égaux.

Les branches vers le haut

D’autres, à l’époque médiévale, voyait dans le fer à cheval l’initiale du Christ ou encore le croissant de lune, symbole de fertilité. Aussi, lorsque l’on trouvait un fer égaré, on pouvait toujours le revendre à un forgeron pour quelques pièces. On vint à penser qu’il apportait la fortune et la chance. Et pour ne pas que le bonheur tombe, on prit grand soin d’accrocher son gri-gri toutes extrémités vers le haut !

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