La galette des rois

05/01/2016

Le premier dimanche de janvier, traditionnellement en France, on se partage dans chaque famille une galette dans l’espoir de tomber sur la fève qu’elle cache. En effet, celui ou celle qui tombe dessus devient, pour la journée, le roi ou la reine. Si vous connaissez certainement cette coutume, savez-vous d’où elle vient ? On a fait des recherches à la rédaction de SuperChance100, le site qui vous fait jouer à l’Euro Millions en groupe.

Galette des rois avec une couronne posée dessus.

https://www.flickr.com/photos/skrb/

Origines antiques

Il existait une fête dans la Rome antique où les rôles étaient inversés, les Saturnales. Pendant un jour, vers la fin décembre ou au début de janvier, un gâteau était préparé avec une fève à l’intérieur et partagé entre les esclaves d’une demeure. C’est un enfant caché sous la table qui annonçait à qui va chaque part. Pendant cette journée de fête, l’esclave qui avait tiré la fève devenait le roi de la maison, il avait le droit de faire tout ce qu’il voulait, demander la réalisation de ses vœux à son maître. Tout aurait été idyllique si l’esclave, à la fin de la journée, n’était pas mis à mort

Version Moyen-âge

La tradition a perduré à travers les âges et en France, au temps des rois, on la suivait encore, bien qu’elle eût un peu changé. Louis II de Bourbon organisait ainsi chaque année une fête pour l’enfant le plus pauvre de la ville. On cherchait le bambin de huit ans le plus désœuvré, on le nourrissait, on en faisait le roi d’un festin, puis on organisait une collecte afin qu’il puisse être élevé plus dignement, en allant à l’école pour commencer.

Louis XIV aussi appréciait cette tradition, il en faisait un jeu de société. À la cour en 1684, cinq tables étaient dressées pour les convives, une pour les hommes, quatre pour les dames. À chacune, un gâteau avec une fève était partagé. Chaque table devenait ainsi un royaume où le roi ou la reine nommait des ministres et des députés, chargés ensuite de visiter les royaumes voisins et de conclure des alliances. Le roi n’était pas roi à sa table, c’était son Grand écuyer, mais il passait un très bon moment.

On est curieux de connaître les traditions de chacun des lecteurs du blog qui vient sur le site vérifier ses grilles d’Euromillions, donnez-nous vos façons de faire sur Facebook !

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