Des métiers qui s’apparentent au luxe

08/07/2015

Le luxe est certainement l’une des seules branches professionnelles qui a su échapper à la crise. Mais ce n’est pas tout, le luxe en fait rêver plus d’un, et c’est bien là le secret de ce monde d’exception : vendre du rêve. Beaucoup de personnes, jeunes ou moins jeunes, souhaitent s’orienter ou se réorienter dans ce milieu très prisé où les postes sont rares et très spécialisés. Super Chance 100, le site qui tente de vous faire gagner à l’Euromillion, vous en dit davantage sur ces métiers qui ont la cote.

parfum luxueux avec fond bleu

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Malgré un léger ralentissement de croissance dans les dernières années, principalement dû à la crise, le luxe reste le secteur numéro un par excellence qui a su faire face à cette période souvent synonyme de restriction budgétaire. Le monde du luxe fait travailler plus de 170 000 personnes, dont les branches professionnelles sont aussi larges que variées (équipement de la personne ou de la maison, tourisme, gastronomie, etc.) tout comme les métiers qui les composent. Notons également que le luxe à la française reste le numéro un sur le marché international, dont la concurrence est de plus en plus accrue et en progression.

De nombreuses écoles françaises forment à ces métiers d’exception. Les personnes provenant de ces formations sont généralement dotées d’un savoir-faire hors pair, très prisé des futurs employeurs. C’est pour cette raison que la plupart des étudiants sortent le plus souvent avec une entreprise qui les attend de pied ferme, avant même d’avoir fini leur cursus scolaire. Le taux d’embauche dans le luxe est élevé et le chômage y est donc très faible.

Joaillerie-bijouterie

La joaillerie-bijouterie ne connait pas la crise. En effet, les bijoux se vendent toujours aussi bien, malgré la crise économique actuelle, et notamment à l’étranger. Certains pays tels que la Chine ou la Russie raffolent des créations françaises. En effet, le savoir-faire des artisans joaillers français est très recherché et réputé, ce qui en fait un secteur en croissance constante.

Au quotidien, le bijoutier dessine et fabrique de nouveaux bijoux, répare ou transforme des matières premières précieuses en une véritable œuvre d’art portative. Il peut également être amené à vendre ses propres créations. Le joaillier, quant à lui, est amené à insérer des pierres précieuses dans ses créations et/ou transformations.

Le bijoutier-joaillier peut aussi être amené à travailler dans de grandes maisons dont la réputation n’est plus à faire, chez des sous-traitants ou bien se lancer à son propre compte en dessinant, fabriquant et vendant ses bijoux. À l’avenir, les magasins que l’on retrouve dans les centres commerciaux, principalement dans les grandes villes, vont recruter de plus en plus de jeunes issus de ces formations.

Maroquinerie

Le maroquinier est celui qui confectionne des sacs-à-mains, pochettes, portefeuilles, ceintures, etc. Il est amené à travailler avec différentes matières plus ou moins précieuses telles que le cuir, le tissu ou bien encore le plastique, et doit trouver le bon équilibre entre la matière, la couleur et les formes. En tant que grand connaisseur, il doit être en mesure de remarquer les matières d’exception et de qualité, celles qui seront tendances lors des prochaines saisons.

Pour réaliser ce métier, mieux vaut avoir l’esprit créatif et perfectionniste, être rigoureux et être armé d’une bonne technique et d’un toucher hors pair. En effet, à chaque saison correspond sa collection et de nombreux modèles doivent alors être dessinés, fabriqués, conçus et vendus. Les finitions sont le maître-mot de ce métier : elles doivent être irréprochables pour séduire une clientèle des plus exigeantes.

À l’issue de sa formation, le maroquinier peut espérer être embauché rapidement soit dans de grandes maisons, soit dans des entreprises artisanales ou industrielles (où le chiffre d’affaires du secteur est le plus important). Certains se lancent également à leur compte, principalement dans le luxe en travaillant, à la main, les matières.

Parfumerie

Autre secteur où la crise n’est pas au rendez-vous : la parfumerie. Que ce soit les métiers dans la création de parfum, ou ceux dans la commercialisation en parfumerie, le parfum est l’un des rares produits qui se vend malgré la crise économique. En effet, ce sont plus de 150 000 flacons de parfums qui se vendent chaque jour en France, hommes et femmes confondus.

Les métiers de la parfumerie nécessitent d’avoir un « bon nez » afin de trouver la recette, l’odeur, l’ingrédient qui fera la différence dans le parfum. La rigueur et un certain esprit scientifique sont également des qualités recherchés dans la création de parfum. En effet, chaque substance doit suivre un dosage rigoureux et précis. Les vendeurs aussi doivent être munis d’un nez d’exception afin de reconnaître et de proposer le parfum qui correspond au mieux à la personnalité du client.

Le secteur du parfum n’est pas en crise, mais il est de plus en plus difficile d’y accéder. De nombreuses écoles existent pour former aux différents métiers de la parfumerie. Cependant, celles-ci ne sont généralement pas suffisantes et doivent être complétées par du terrain au sein même d’entreprises.

Qui a dit qu’il fallait être un gagnant de l’Euromillion pour s’approprier le luxe ?

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