Chacun sa patte de lapin !

31/03/2015

Avant de remplir sa grille d’Euromillion, chacun a son petit rituel. Certains se concentrent pour se souvenir de leurs numéros fétiches, d’autres misent tout sur le hasard d’une heureuse inspiration, puis il y a ceux qui serrent un porte-bonheur au creux de leur main.

Un fer à cheval étant difficile à transporter chez le buraliste – de manière discrète en tout cas – la rédaction de SuperChance100, votre site de jeu en communauté à la loterie, a préféré s’intéresser à la patte de lapin.

Un lapin à grandes oreilles se lèche la patte.

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Certains risquent de trouver ça un peu glauque et insensé, de se trimbaler avec un bout d’animal. Cela nous vient du Moyen Âge, période durant laquelle on accordait beaucoup de crédit aux symboles. Le lièvre et le lapin, grâce à leur étonnante capacité à se reproduire en quantité abondante, représentaient la fécondité. Et puisque c’est l’une des seules parties de la bête que l’on ne mange pas, on s’est dit que c’était sympa de la garder sur soi, comme un porte-bonheur.

Renaissance, liberté et patte de lapin

Puisqu’elle portait bonheur, il y a eu un temps où elle éloignait aussi le malin et les mauvais esprits. Il était de coutume de protéger son foyer en clouant aux murs et aux portes des petites pattes ça et là. Toutefois, le christianisme finit par proscrire cette tradition, agacé par l’extrême fécondité du lapin que les fervents croyants assimilaient alors à de la lubricité païenne.

Mais à la Renaissance – XVe/XVIe siècle – renaquit la patte de lapin et sa symbolique. On se remit à penser librement que cet objet favorisait l’abondance, au sens large. Tout comme la coccinelle, le trèfle à quatre feuilles ou encore le fameux fer à cheval, elle reste l’un des grigris les plus populaires.

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